L’inclusion à travers le sport pour les Urban Youth Games au Hall des Sports de Tournai – Article Courrier de l’Escaut du 6 avril 2024

650 élèves de Wallonie picarde ont chaussé leurs baskets pour une initiation à différentes disciplines sportives et parasportives. Le programme des Urban Youth Games veut mettre un point d’honneur à dépasser les préjugés.

Sur le parquet, le terrain synthétique ou la plaine du Hall sportif tournaisien, 650 élèves de cinquième et sixième primaire (64% de Tournaisiens) de l’enseignement général et spécialisé se sont mélangés pour favoriser l’inclusivité, le mot d’ordre des Urban Youth Games.

Le concept créé en 2016 par Jacques Borlée après les attentats de Molenbeek vise à gommer les différences par la pratique d’un sport. Les enfants ont pu découvrir et expérimenter dix-sept disciplines donc six parasportives. “Il y a des activités comme du handball, frisbee, judo, skateboard,… et d’autres moins connus comme le cécifoot (football à cinq déficients visuels), le torball (sport de ballon pour les malvoyants), le volley assis, la boccia (comme de la pétanque),… Elles sont dispensées par des”coachs”, des professionnels bénévoles. Les élèves sont répartis en plusieurs groupes pour apprendre le sport ensemble. On essaie toujours que les jeunes puissent continuer la discipline par la suite s’ils apprécient”, explique Ciara Reid, responsable communication UYG.

L’événement organisé pour la cinquième année s’est développé partout en Belgique et est de passage pour la première fois par la cité des cinq clochers.

De la cyclo-danse avec une hockeyeuse

Les Urban Youth Games s’entourent régulièrement d’ambassadeurs. Originaire de Renaix, la joueuse de hockey Alix Gerniers a passé la matinée avec les élèves dans le but “d’inculquer également quelques valeurs olympiques”. Nous l’avons croisée dans une salle à l’étage du Hall des Sports en train de s’essayer à de la cyclo-danse, de la danse pour les personnes en chaise roulante.

“On ne peut pas se rendre compte à 100%, mais c’est une discipline difficile. J’ai beaucoup de respect pour les bénévoles et suis très contente d’être entourée d’enfants. Je suis surprise qu’ils aient su rassembler 650 enfants”, souligne la capitaine des Red Panthers.

Lilou, douze ans et élève aux P’tits Colibris, rejoint l’athlète. “Je suis un peu gênée, parce que je m’imagine à la place de ceux en chaise roulante et cela ne doit pas être facile. Je trouve cela quand même bien que tout le monde puisse profiter des danses”.

Le dernier rendez-vous des UYG sera à Paris le 31 mai.

 

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