Notre école y participe…
Pascal Duquenne sera à Tournai la semaine prochaine pour montrer que l’on peut être différent et faire plein de choses.
Les 9 et 10 octobre, l’acteur Pascal Duquenne rencontrera des élèves des écoles libres. Pour casser l’image qu’on a du handicapé mental.
«On veut montrer à nos élèves qu’un handicapé mental peut faire plein de choses. On veut aussi casser la peur qu’on éprouve parfois en face d’une personne différente…»
C’est ainsi que Philippe Delcoigne, secrétaire du Centre de gestion des écoles libres primaires de Tournai, présente le thème qui a été initié pour l’année scolaire 2014-2015: «Nos différences, quelle importance?»
Destinée aussi à soutenir les projets de l’ASBL Le 8e jour, cette année scolaire a été articulée autour de trois temps, en concertation avec la maman et l’impresario de Pascal Duquenne.
Le premier temps aura lieu les jeudi 9 et vendredi 10 octobre prochains, au Forum, à Tournai. Les classes de 5e et 6e primaires auront l’occasion de rencontrer Pascal Duquenne, une personne trisomique qui montrera ses différentes facettes d’artiste: acteur bien sûr (prix d’interprétation au Festival de Cannes pour sa prestation dans «Le huitième jour» de Jaco Van Dormael), mais aussi danseur et graveur.
Dans un deuxième temps, les 5e et 6e partageront leur vécu avec les autres classes de leur établissement. En partenariat avec des élèves de l’enseignement spécialisé, on produira des œuvres artistiques qui seront ensuite exposées.
Dans un troisième temps enfin (en juin), sera organisé un gala de cinéma, tout public. C’est sans doute le film «De toutes nos forces» qui sera projeté. Sorti cette année, celui-ci met en scène un adolescent qui rêve de sensations fortes. Bien que vivant dans un fauteuil roulant, il met son père au défi de participer avec lui au triathlon de Nice…
Vivre dans des appartements groupés et supervisés
Les éventuels bénéfices du gala seront reversés à l’ASBL Le 8e jour.
Créée en 2000, cette association a lancé un projet «destiné aux personnes ayant un handicap mental léger, trisomique ou autre, ne souhaitant ni entrer dans un home car elles y perdraient en autonomie, ni dans un appartement supervisé où elles se sentiraient isolées et peu sécurisées.» «Leur souhait est d’habiter l’une près de l’autre dans des logements individuels et se sentir en sécurité sans subir un encadrement institutionnel permanent.»